L’association À Mots Découverts regroupe un collectif d’artistes comédien·ne·s, metteur·e·s en scène et auteur·e·s réuni·e·s autour de la découverte et de l’expérimentation de l’écriture théâtrale d’aujourd’hui.
Son objectif est d’offrir aux auteur·e·s une expertise dramaturgique ainsi qu’un espace d’accompagnement critique où l’écriture se questionne et s’éprouve en lien avec l’acteur·rice et le plateau, en amont de la création.
Une fois par mois, le collectif propose une après-midi de découverte de textes inédits dans un théâtre d’Ile-de-France : des comédiens présents dans la salle et choisis au doigt levé les découvriront en même temps qu’ils vous les donneront à entendre. Un exercice sans filet, joyeux et partageux !
Pour ce Lundi en Coulisse, les deux textes présentés seront :
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Traité d’éducation de ma mère
Gwendoline Raisson
Un enfant de cinq ans donne une conférence au public. Il explique ses méthodes pour éduquer une mère, en prenant comme cobaye celle qu’il a lui-même mise au monde. Il est secondé par Brenda et Bronson, respectivement une poupée-princesse et une figurine-agent secret. Ces derniers ne s’animent que lorsque la mère est absente. L’enfant balaye plusieurs sujets de la vie quotidienne, du repas au coucher, en tentant de répondre à cette question : « comment aider sa mère à devenir mère ». Mais comment rester pédagogue lorsqu’un homme, inconnu, commence à fréquenter la maison ?
À propos de l’autrice
Gwendoline Raisson est l’autrice de près d’une centaine d’albums illustrés, de romans, ou de BD, pour l’essentiel publiés en édition jeunesse. Pour les adultes, elle a signé deux romans graphiques, Mères Anonymes et A la recherche du nouveau père (Dargaud) actuellement en cours d’adaptation audiovisuelle pour la chaîne Arte. Traité d’éducation de ma mère est sa troisième œuvre dramatique, et a bénéficié du soutien du collectif À mots Découverts. Elle fait suite à Bestioles, pièce créée en résidence au théâtre de Givors en 2010, avec la compagnie Locus Solus. La guerre des couleurs, un texte jeune public, a lui été publié dans le magazine Dlire (Bayard presse) en 2012.
Comment nous ne sommes pas devenues célèbres
Rachel Arditi / Justine Heynemann
La pièce est librement inspirée de l’histoire vraie des Slits, le premier groupe de punk féminin londonien. Les Slits se sont formées en 1976 et se sont séparées en 1979. Elles étaient quatre: Viv Albertine, Ari Up, Palmolive et Tessa Pollit. Elles avaient entre quatorze et vingt ans. Elles ont réussi l’exploit d’être le premier groupe au monde à obtenir le contrôle total de leur image auprès de leur maison de disque.
À propos des autrices
Rachel Arditi
Parallèlement à ses études en Lettres modernes, Rachel Arditi se forme au piano à l’Ecole normale de musique de Paris. Au théâtre, Rachel Arditi joue sous la direction de Pauline Bureau (Modèles et Sirènes), Salomé Lelouch (Politiquement Correct, Ce jour-là, Qu’est-ce qu’on attend ?, La Réunion…), Stephan Meldegg (Au Bois lacté de Dylan Thomas), Julie Brochen (textes de Jean-Luc Lagarce), Bernard Murat (Du Vent dans les branches de Sassafras), Adrien de Van (Vernissage de Vaclav Havel), Léna Bréban, (Les Inséparables, Verte).
Elle tourne régulièrement pour le cinéma et la télévision, notamment avec Mona Achache, Mia Hansen-Love, Patrice Leconte, Marina de Van… Avec Justine Heynemann, elle adapte Les Petites Reines de Clémentine Beauvais (Éd. Sarbacane). Pour le Théâtre du Rond-Point et dans le cadre de «L’Adami fête…», elle co-écrit Lenny avec Justine Heynemann. Elle collabore à nouveau avec Justine Heynemann pour son adaptation de Songe à la douceur, autre roman de Clémentine Beauvais.
Justine Heynemann
Etudiante en hypokhâgne puis en lettres modernes, Justine Heynemann est lauréate à l’âge de vingt ans d’un concours organisé par la fondation de la française des jeux. Elle participe à la création de la compagnie Soy Création dont la première vocation est la réinsertion de jeunes en difficultés par le théâtre. Après cette expérience, Justine se confronte à la direction d’acteurs et met en scène La Ronde au théâtre du Lucernaire. S’en suit alors une suite de spectacles qui ont en commun d’être des classiques revisités : Le Misanthrope, Louison, Andromaque…. Elle met également en scène deux pièces de Lope de Vega, La dama Boba et la discrète amoureuse qui sera nommé aux Molières 2015.
En parallèle c’est la rencontre avec le théâtre contemporain : Bakou et les adultes de Jean-Gabriel Nordman (Théâtre du Rond Point et tournées), Annabelle et Zina de Christian Rullier (Guadeloupe), Je vous salue mamie de Sophie Arthur (Théâtre La Bruyère à Paris) Les nuages retournant à la maison de Laura Forti (festival d’Avignon.) Cette découverte du théâtre contemporain pousse peu à peu Justine à s’essayer à l’écriture. Rose Bonbon est sa première pièce et reçoit l’aide de la fondation Beaumarchais. En 2017, elle adapte et met en scène le roman jeunesse de Clémentine Beauvais, Les Petites Reines. Un spectacle nommé aux Molières dans la catégorie « Jeune Public » et représenté plus de 200 fois dans toute la France. En 2022 elle poursuit avec Rachel Arditi son travail autour de l’oeuvre de Clémentine Beauvais en adaptant Songe à la douceur. En 2019, Justine Heynemann reçoit le prix SACD de la mise en scène.
Prochains Lundis en coulisses :
• 11 avril avec la Maison Antoine Vitez, aux Plateaux Sauvages (Paris)
• 09 mai au Nouveau Gare au Théâtre (Vitry)
• 13 juin avec ARTCENA, au Théâtre L’Échangeur (Bagnolet)