« Je veux ramener des héros, des héroïnes, grecques, mythologiques, dans nos appartements d’aujourd’hui. »
Dimanche dans l’appartement de la famille Guyomard, On fête les 17 ans de Rudy. Plus tard, il se jettera sous un train. Loss parle de la survie de ceux qui restent après.
Noëmie Ksicova invente des héros contemporains aux existences a priori banales dont la destinée dépasse soudain l’individu. Dans une société qui tend à lisser les sentiments exacerbés, interroger ouvertement la question du deuil devient presque transgressif. Comment survit-on après la mort d’un proche ?
Dans cette famille, d’abord, le temps s’arrête. Mais un jour, on sonne à la porte. C’est la petite amie de Rudy. Elle demande à voir sa chambre, en ressort habillée avec ses vêtements à lui et s’installe dans cette famille. Elle occupe la place laissée vide par la mort de son amoureux et petit à petit la vie reprend dans l’appartement familial.