PARCELLE 112

Vanessa Larré

Résidence de création : 11 avril 2019 - 26 avril 2019

Vanessa Larré est née en Suisse, à Genève, où elle a obtenu un diplôme de l’école supérieur de commerce avant de fréquenter le Conservatoire d’art dramatique de la ville. En 1993, elle est reçue au CNSAD de Paris (1993-96). Elle poursuit une carrière de comédienne de 1993 à 2010 avant de mettre en scène son premier projet, Concert à la carte (2011) de Franz Xaver Kroetz, puis un second, le diptyque Femmes (d’)intérieur (2014), réunissant deux pièces du même auteur : Concert à la carte et Perspectives ultérieures. À l’occasion de cette création, Vanessa Larré a été artiste associée au CDN Orléans/ Loiret/Centre (2013-14). En 2014, elle a co-adapté et mis en scène King Kong théorie de Virginie Despentes au Théâtre La Pépinière à Paris, diffusé au TNP Villeurbanne en 2017 et du 25 mai au 7 juillet 2018 au Théâtre de L’Atelier à Paris.

Parallèlement, elle a participé, dans le cadre des Chantiers nomades, à un cycle de formation en trois étapes avec le metteur en scène Krystian Lupa (2012 à 2015).

Vanessa Larré a enseigné le théâtre à Paris et à Orléans, collaboré à des actions menées par le collectif Zirlib et animé un atelier en 2016 à la MAF du Centre pénitentiaire de Saran en région Centre en collaboration avec le CDN d’Orléans. Elle a réalisé un court-métrage À l’intérieur, à partir de ce travail en prison.

Elle a aussi co-écrit deux scénarios de long-métrage : Nachtzug (qui a reçu le soutien de la fondation Beaumarchais) et Voir le jour avec Stanley Woodward ; un scénario de court-métrage La mer des Sargasses, d’après Naissance des fantômes de Marie Darrieussecq et co-adapté pour la scène avec Valérie de Dietrich King Kong théorie, de Virginie Despentes.

En création au Grand Parquet

LA PASSE, ven 26 avril à 19h

Laurence est comédienne, Catherine prostituée. Elles ont la soixantaine et l’expérience de la vie. Toutes les deux ont travaillé avec leur corps, l’une sur scène et l’autre dans la rue. Elles se sont exposées aux regards, aux jugements, aux rejets ou à la fascination. Toutes les deux se sont confrontées à l’interdit et l’ont transgressé. Deux humanités, deux histoires vraies avec des points de convergence, des lignes de vie qui se croisent et brouillent les évidences. La passe est le récit de leur rencontre.

LA PASSE