LE DÉSORDRE DES CHOSES

GUILLAUME CAYET ET AURÉLIA LÜSCHER

Résidence de création : 3 juin 2019 - 14 juin 2019

Le Désordre des Choses est une compagnie théâtrale créée en 2014 et basée à Ennezat (dans la ferme d’un agriculteur bio, en Auvergne). Elle réunit autour d’un même projet artistique Aurélia Lüscher (comédienne sortante de l’École de la Comédie de Saint-Etienne) et Guillaume Cayet (dramaturge-auteur sortant de l’ENSATT à Lyon). Une compagnie co-pensée par une femme et un homme. Par une praticienne et un théoricien.

Le projet de la compagnie se définit autour de plusieurs axes : travailler les écritures contemporaines (celle de l’auteur de la compagnie, ou les écritures de plateau collectives), lier dramaturgie poétique et théâtre politique, articuler fable et réel (en s’entourant de sociologues et d’universitaires afin de tenter un théâtre qui s’inscrit au cœur du réel tout en cherchant à le transcender), instaurer une dynamique de territoire (rapprocher amateur.rice.s et pratiques professionnelles, développer des partenariats avec des lycées, écoles, des actions culturelles).

Les projets de la compagnie sont pensés au long cours, par cycles et thématiques. Ainsi depuis 2015, c’est autour de deux problématiques que la compagnie travaille, celle du post-colonialisme et celle de la ruralité. Pour sensibiliser le public et toucher un plus grand nombre de spectact.eur.rice.s (scolaires, catégories socio-professionnelles diverses), des petites formes sont également écrites et représentées dans des espaces non-théâtraux.

Le désordre des choses tente de représenter des histoires dissidentes. Elle prône un théâtre de décentralisation et de service public. Elle porte sur scène des corps / voix souvent peu présent.e.s au théâtre, pensant que la représentation peut enfin donner aux oublié.e.s de l’histoire voix au chapitre. Elle ne conçoit pas la représentation théâtrale comme une cérémonie mais comme le lieu de l’agora. Le lieu du dissensus, du débat, entre cette histoire représentée et l’Histoire officielle.

En création au Grand Parquet

LA COMPARUTION, ven 14 juin à 19h

La comparution, c’est une tentative opératique de parler des violences policières, du racisme d’état et de la force de l’ordre comme gardienne de l’ordre social. Appuyé par le regard du sociologue Mathieu Rigouste, ce spectacle tente une cartographie cognitive de la généalogie de la domination racialiste policière.

LA COMPARUTION